Si les particuliers fiscalement domiciliés en France sont assujetties à l’ISF sur l’ensemble de leurs biens, les non résidents ou expatriés ne sont imposables qu’à raison des biens
situés en France. L’imposition à l’ISF des biens situés en France ne s’effectue qu’en cas de dépassement du seuil d’imposition de 1 300 000 € pour 2012.
Cependant, de nombreuses exceptions sont prévues pour les non résidents. En effet, pour éviter la fuite de capitaux et favoriser l’investissement sur le territoire, les non résidents ne sont pas imposables à l’ISF sur les placements financiers et les revenus qui relèvent des revenus de capitaux mobiliers :
» Assurance-vie, contrat de capitalisation, obligations, actions, comptes courants, dépôt à terme…